Chaque jour, venus de pays en guerre, tyrannisés ou incapables de nourrir leurs enfants, des Hommes arrivent chez nous, en quête d’une vie meilleure. Parmi eux, de nombreuses familles, de nombreux enfants. La Fondation « Les petits samouraïs » ne se préoccupe pas des raisons qui ont poussé ces gens chez nous. Elle constate. Elle voit des hommes, des femmes, des enfants qu’on oblige à vivre comme des rats. Avec des rats. Elle pense qu’un pays civilisé perd toute dignité en permettant que des êtres humains vivent à la rue, avec pour seul bagage le désespoir d’une errance et le regard traumatisé de leurs enfants. Quelles que soient les raisons qui nous les ont amenés. Quelle que soit la durée de leur séjour chez nous. Née et nourrie d’initiatives citoyennes, la Fondation des Petits Samouraïs a besoin de fonds. Faute d’une réponse des autorités compétentes, elle se tourne vers vous.
Nous sommes debut septembre 2010. Le parc Maximilien, à Bruxelles, est évacué à la demande du bourgmestre . Vidé de la cinquantaine de demandeurs d’asile qui y campaient, parmi lesquels des familles avec enfants. Des citoyens sont là, venus apporter de quoi se nourrir à ces gens.
http://www.youtube.com/watch?v=R16GgqRtxhM
Des gens qu’ils retrouveront un peu plus tard dans le squat où on les a « relogés »: pas d’eau, pas d’électricité, pas de chauffage, des rats qui mordent les gamins, des gamins qui dorment en plein jour avec leurs parents pour avoir moins froid… Et voilà une de ces familles relogée. Chez l’une de ces citoyens. Une semaine. Après, elle doit déménager. On la reçoit chez Fedasil, enfin, sur le trottoir de Fedasil, et on l’invite à renvoyer cette famille à la rue, si elle ne peut plus l’héberger. Elle avise un bâtiment dont seul le rez est occupé, contacte le propriétaire, négocie. Et reloge 11 familles. 34 personnes, dont 22 enfants. Une famille par chambre, les communs au milieu. Des familles dont il faut débloquer la situation au cpas, scolariser les enfants, soigner les bébés. Qu’il faut chauffer, nourrir, habiller, guider, écouter, encourager, supporter. Qui parlent polonais, russe, serbe, français… C’est fait. Sans aucune aide publique. Rien que des citoyens. Grâce à qui depuis des mois 11 familles, 34 personnes dont 22 enfants, dorment, mangent, se lavent et s’habillent. Vont à l’école ou s’y préparent. Apprennent Bruxelles. Cohabitent avec plus ou moins de bonheur.
Nos petits samouraïs viennent du monde entier. Leurs parents sont en situation irrégulière ou en régularisation. Ils ont fui leur pays d'origine, avec pour seul bagage la volonté de s'investir dans un avenir meilleur pour leurs enfants. Mais voilà, ici en Belgique, à Bruxelles, aux cœur des institutions Européennes et des ligues des droits de l'homme, les droits essentiels des enfants sont bafoués. En manque de nourriture, d'hygiène et de soins médicaux, d'encadrement et de suivi adapté, de logement et de scolarité, alors qu'ils y ont droit! Ils sont abandonnés dans nos rues, dans des squats, les laissés-pour-compte...
Nos samouraïs ont connu:
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Une liste des besoins spécifiques sera mise en ligne très prochainement, avec une mise a jour régulière!